Histoire de la revue

Caroline Verzat, rédactrice en chef

Histoire racontée à l’occasion des 10 ans de la revue, le 03 décembre 2019, Cairn, Paris.

Le temps est venu de vous raconter l’histoire de la revue afin de rendre hommage à tous ceux qui y ont contribué et de préparer l’avenir tant il est vrai qu’on ne peut savoir où l’on va que si l’on sait d’où l’on vient. Comme je suis à moitié professeur, à moitié artiste, il me fallait un support mixte pour vous conter l’aventure, avec des mots et des images en espérant qu’elles vous inspirent. Car c’est une belle histoire en vérité. Celle d’un rêve qui prend forme, une histoire d’amitiés et de rencontres improbables, une histoire pleine de rebondissements et d’incertitude, une histoire où l’on rencontre des héros aussi brillants que rusés, des figures légendaires et des alliés aux multiples ressources, une histoire semée de pivots et d’obstacles bien concrets à surmonter… en un mot une histoire entrepreneuriale.

Chapitre 1.  2007-2008 : Opportunité quand tu nous tiens

J’ai interrogé plusieurs témoins de cette époque, ils sont tous d’accord sur un point. Il y a un héros par qui tout a commencé. Vous l’avez reconnu, n’est-ce pas ? Que s’était-il donc passé en 2007 pour qu’Alain Fayolle, directeur du centre de recherche en entrepreneuriat à EMLyon depuis un an et déjà célèbre, se donne une mission si ambitieuse que personne n’avait osé l’imaginer jusque-là ?

Replaçons-nous dans le contexte. En 2005, il avait écrit un article avec deux compères dans l’Expansion Management Review : Préparez les entrepreneurs de demain ! Déjà tout un programme… Dans la foulée, il avait réalisé pour Les Echos un ensemble de cahiers sur l’art d’entreprendre. A l’époque en France, les entrepreneurs commençaient leur entrée sur la scène médiatique. A la surprise d’Alain, ces cahiers avaient suscité beaucoup de contributions et de réactions, au point que Dunod en avait tiré un livre. Tiens, se dit-il, il existe un public de professionnels intéressés par les travaux de recherche en entrepreneuriat… Serait-ce une opportunité ?

Il se trouve que notre héros a deux qualités plutôt rares chez les chercheurs de haut niveau : Premièrement, il est très soucieux de l’utilité de son travail pour les décideurs de terrain. Je crois bien que sa maxime favorite est qu’il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie…. Deuxièmement, ce qui est peut-être encore moins fréquent, il est particulièrement entreprenant. Il ne pouvait donc pas en rester là ! Alors, comme tout bon entrepreneur qui se respecte, effectuation oblige, il lui fallait enrôler des alliés.

Aussitôt pensé, aussitôt fait. En 2008 lors d’une AG de l’Académie de l’Entrepreneuriat, il lance une idée à la volée : pourquoi ne pas créer une revue pour les professionnels ? Qui peut récupérer la balle au bond dans cette noble assemblée de chercheurs ?

Le dialogue avec les praticiens n’était pas encore une idée à la mode… Une seule bonne réponse : Bernard Surlemont ! Professeur à l’Université de Liège, il est tout aussi mordu d’entrepreneuriat qu’Alain. C’est un ami depuis plusieurs années déjà, fervent de pratique pédagogique et homme de projet. Il aime par-dessus tout l’innovation hors des sentiers battus. « Si tu fais quelque chose, je fonce avec toi ! ». Avec un binôme pareil, l’aventure peut vraiment commencer.

Mais deux professeurs, aussi entreprenants soient-ils, peuvent-ils tout faire ? Bien sûr que non ! Car vous devinez bien qu’il manque un élément de choix pour être totalement féconds : Les femmes ! Et pour un bébé dont l’ADN doit être livresque, pas n’importe quelles femmes ! En l’occurrence, une journaliste et une éditrice.

De fait, rien n’aurait démarré sans elles. Alain avait déjà collaboré avec Dominique Anne Michel, alors rédactrice en chef de L’Expansion Management Review. Passionnée de rencontres coopératives entre les chercheurs et les décideurs de tout poil, la mère Michel n’avait aucun chat à perdre, je dirais plutôt tout à gagner. Mais si elle avait sa langue à donner, il lui manquait la main sur la création de titres de presse. Elle organise donc une réunion avec sa patronne, directrice déléguée sur le pôle Economie du groupe Express Roularta, Katherine Menguy.

L’entreprise de séduction réciproque se présente plutôt bien. Les deux professeurs ont une réputation académique indiscutable et un magnifique réseau dans le monde de l’entrepreneuriat. De son côté, le groupe de presse a l’expérience de l’Expansion Management Review qui a un positionnement voisin dans le domaine du management. On a également remarqué dans le groupe que les numéros du magazine mensuel grand public l’Entreprise dédiés à la création d’entreprise ont fait double, voire triple tirage. Il se pourrait que l’idée des deux professeurs Tournesol soit un bon filon commercial. Mais… vous vous doutez qu’il faut quelque chose de plus dans la négociation. Il n’y a pas de mystère. Dans les affaires, le vrai sésame, c’est l’argent. L’arme fatale qui va aider Katherine à convaincre le directeur général et l’actionnaire du groupe de presse, c’est le soutien financier qu’Alain et Bernard ont trouvé auprès de deux généreux partenaires, Luc Duquenne du réseau Synergie Créateurs pour la France et l’agence de stimulation économique de Wallonie, pour la Belgique. L’affaire est pour ainsi dire sans risque.

La conclusion est limpide : Il faut lancer L’Expansion Entrepreneuriat. Alea jacta est !

Chapitre 2. 2009-2011 – L’Expansion Entrepreneuriat

Le quatuor se met immédiatement au travail : définition d’une ligne éditoriale, recherche de contributeurs, recrutement de chercheurs de bonne volonté pour s’investir dans le comité de rédaction. C’est à ce moment que j’ai été contactée par Alain et Bernard. Ce projet de « rapprocher deux mondes » m’a d’emblée séduite. Offrir des réflexions solides sur le plan scientifique et innovantes sur le plan des idées avec une préoccupation de lisibilité et d’application pratique, m’apparaît encore aujourd’hui comme une nécessité et une évidence. A quoi servent donc les chercheurs s’ils ne dialoguent qu’avec leurs pairs ?

Me voici donc recrutée pour faire partie du comité de rédaction, c’est-à-dire donner de mon temps pour contribuer en tant qu’auteur de temps à autre, relecteur souvent et participante aux décisions collégiales sur les numéros tous les trimestres. Le comité de rédaction a lieu dans les locaux de l’Express-Expansion. Pour la petite histoire, les grandes discussions se terminent rituellement au Général Lafayette, brasserie située en bas de l’immeuble de l’Express. Le fougueux général parti prêter main forte aux insurgés américains offrait un patronage plus qu’inspirant à notre petite équipe : “Héros des deux mondes”, embarqué sur une frégate affrétée à ses frais, précurseur de la révolution, il témoigna, dit-on, d’une bravoure supérieure à celle de ses collègues américains. Et puis, il s’agissait effectivement de produire à un rythme quasi-militaire un numéro par trimestre.

Sous la houlette du quatuor qui mène les opérations tambour battant, le premier numéro sort en janvier 2009. Il s’applique à démonter tous les clichés de la création d’entreprise. C’est un succès. Enfin, c’est ce que nous pensons. Car je me dois de mentionner que nous les chercheurs, responsables du contenu mais pas du marketing, n’avons jamais su précisément ce que signifiait un succès commercial aux yeux de l’Expansion. De fait, nous n’avions pas accès au nerf de la guerre, à savoir les chiffres des tirages et la base des abonnés. Toujours est-il que les numéros se succèdent tous les trimestres pendant 2 ans, selon la logique de publication implacable exigée par l’Express Roularta. Vous reconnaissez peut-être le bandeau et les petits logos bleus qui donnent leur identité visuelle aux numéros.

Le partenariat fonctionnait sur un mode collaboratif avec une division des tâches très claire entre le comité de rédaction chargé du contenu en toute indépendance et la maison d’édition qui assurait la production, la diffusion et la vente. Cela n’était du reste pas original car la séparation stricte des équipes entre la rédaction et le marketing faisait partie des règles intangibles établies par Jean Boissonnat afin d’éviter les conflits d’intérêt. Pour les deux partenaires, c’était un bon deal, pour ne pas dire, c’était le bon temps. Le comité de rédaction sollicitait des auteurs qui avaient des choses intéressantes à dire. De son côté Dominique Anne corrigeait la copie des chercheurs et coordonnait l’ensemble de la production. Ainsi étaient garantie la qualité du titre : sa profondeur de contenu, sa lisibilité et sa régularité.

Alors pourquoi cela a-t-il tourné court au bout de deux ans ? Y aurait-il une patate chaude ? Où est la faille ?

C’est dans l’environnement économique de la presse qu’il faut chercher la cause de nos malheurs. Les nuages s’accumulent : chute du lectorat et des revenus publicitaires amplifiés par la crise et l’évolution vers le numérique. La réponse économique habituelle ne tarde pas, une vague restructurations s’engage. Le groupe l’Express Roularta décide de se concentrer sur les titres à grand tirage. Les petits produits sans marge avérée comme L’Expansion Entrepreneuriat sont arrêtés. Katherine quitte l’entreprise.

Il en faut toutefois plus que cela pour décourager Alain, Bernard et Dominique Anne et les autres. Ni une, ni deux, ils recensent leurs atouts :

Qui sont-ils ? des chercheurs sans œillères.

Que savent-ils savent faire ? Des numéros profonds mais lisibles, je pourrais dire également l’inverse : accessibles mais non superficiels.

Qui connaissent-ils ? Marc Minon, un universitaire belge qui a lancé avec Jean Baptiste de Vathaire en 2005 un portail de revues en sciences humaines et sociales en association avec plusieurs maisons d’édition universitaires, Belin, De Boeck, La Découverte et Erès.

Là est la solution. Logique effectuale quand tu nous tiens !   C’est le premier pivot.

Chapitre 3 – 2012-2019 : Un nouveau business modèle avec Cairn

L’heure est venue de faire le grand saut vers l’autonomie. Le comité de rédaction créée une association “les amis de la revue Entreprendre et Innover” qui négocie avec Cairn un contrat d’édition, permettant de définir les conditions de production et de vente de la revue. Les acteurs principaux sont très motivés, le produit est de bonne facture, un système de diffusion est identifié, un nouveau titre est vite trouvé. Que demande le peuple ?

Il reste qu’il faut revoir un gros morceau de l’affaire : Mais qui sont les vrais clients ? Quelle est la nature de la proposition de valeur ? Quelles sources de revenu ?… Bref il faut entièrement revoir le business modèle. Je crois que c’est à ce moment-là que l’équipe devient pleinement entrepreneuriale. Ayant perdu le soutien commercial de L’Express, la voici contrainte d’assumer la recherche de clients et de partenaires. Une formule d’abonnements de soutien est trouvée et quelques institutions importantes vont jouer le jeu. En premier lieu, la tête de réseau de la Chambre de Commerce et d’Industrie, nommée ACFCI à l’époque, en la personne de Nathalie Carré, apôtre infatigable de l’accompagnement à la création d’entreprise. Au-delà de nous acheter un bon lot d’abonnements de soutien, Nathalie offre le gîte et le couvert au comité de rédaction. De la rue Lafayette, nous passons à l’avenue de la Grande Armée. Saut historique autant que symbolique. Nous voici conquérants !

D’autres institutions nous soutiennent. A commencer par EMLyon grâce à la connivence entre Alain et le directeur de la recherche de l’époque, convaincu du bienfondé d’un renforcement du dialogue entre recherche et pratique. Le soutien d’EMLyon prend plusieurs formes bien tangibles, parmi lesquelles il faut mentionner la contribution essentielle d’Elisabeth Gelas, qui devient la fée du comité de rédaction pour toutes les tâches administratives. Plusieurs institutions académiques françaises et belges souscrivent progressivement des abonnements de soutien : Solvay Business School, Néoma, Burgundy School of Business, Novancia, l’Université Catholique de Louvain, ESCP Europe, l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Des institutions professionnelles d’accompagnement ou d’investissement belges et françaises ont également été des partenaires fidèles : l’OPPE au sein de l’Agence France Entrepreneur,  Meusinvest, Eebic, Sowaccess, la Société régionale d’Investissement de Wallonie, l’Union des Couveuses. J’espère ne pas en oublier. Qu’elles soient ici toutes chaleureusement remerciées !

La proposition de valeur qui soutient ces partenariats s’affine au fil des années. En plus des abonnements de soutien donnant droit à des livraisons de revues papier, nous avons progressivement réalisé des numéros thématiques initiés par des événements académiques ou diffusés lors d’événements professionnels. Nait ainsi un partenariat récurrent et très fécond avec la conférence Procréa, qui réunit tous les deux ans les professionnels de l’accompagnement. Par la suite, nous avons réalisé des numéros spéciaux sur des thématiques comme l’évolution du travail sponsorisée par la fédération Prism’emploi ou l’entrepreneuriat hybride sponsorisée par la société américaine Amway en relation avec leur enquête annuelle sur les activités entrepreneuriales. Les numéros papier sont acheminés par la poste mais tout est également disponible en ligne sur le portail Cairn.

Dans cette nouvelle équation économique, nous avons réussi à équilibrer les comptes et à fidéliser des partenaires professionnels, prouesse plutôt rare dans le monde universitaire. Mais ce n’est pas tout ! Pendant cette période, nous avons également gagné nos lettres de noblesse sur le terrain académique.

Pour les chercheurs présents ici ce soir, tout cela n’a aucun secret. Mais pour les professionnels, il peut être difficile de se représenter les contraintes du processus de rédaction d’un article scientifique. Entre le moment où le chercheur écrit le résultat de ses recherches et le moment où son article est publié, il se passe au mieux un an et la publication effective est très aléatoire. L’article est d’abord soumis aux éditeurs, qui fait un premier tri puis le transmet à deux ou trois évaluateurs extérieurs, experts du domaine. Ceux-ci en font une évaluation en double aveugle, c’est-à-dire sans connaitre le nom de l’auteur, et donnent leurs recommandations aux éditeurs : demande de modification mineure, majeure ou de rejet. L’équipe éditoriale prend une décision et renvoie le cas échéant l’article à l’auteur, lequel reprend son article et le resoumet. Et rebelotte sur 2 ou 3 tours de révision. Ce processus garantit la qualité scientifique du contenu. La régularité du processus et les taux de rejet qu’il génère sont l’un des critères majeurs d’appréciation de la revue par les sociétés savantes contrôlant le classement des revues scientifiques. Dans notre cas, la FNEGE a classé la revue en 2016 et maintenu son classement en 2019.

La spécificité de notre revue est d’ajouter une étape complémentaire, celle de traduire en bon français le jargon scientifique qui a tendance à se renforcer au cours des relectures académiques. Je ne redirai jamais assez l’importance de la plume de Dominique Anne pour finaliser les articles car le volapuk des chercheurs est souvent très indigeste. Enfin le manuscrit est envoyé chez Cairn pour l’édition, la mise en ligne, l’impression et la diffusion.

En réalité, il y a deux grands défis dans cette chaîne : motiver suffisamment d’auteurs à nous envoyer des manuscrits et resserrer les délais malgré le caractère bénévole de toutes les tâches d’édition et de relecture. Nous ne sommes pas peu fiers d’avoir fiabilisé nos process et tenu le rythme des 4 numéros par an.

Au final, le bilan a bonne allure : 40 numéros parus, près d’une centaine d’articles traités chaque année, un facteur d’impact en nette hausse. De plus, nous allons dépasser la barre des 100.000 consultations sur la plate-forme en 2019. Du côté qualitatif, nous avons continué d’innover en créant des nouvelles rubriques, en intégrant les dessins d’un humoriste, etc.

Mais… il y a toujours un mais dans les histoires palpitantes. Cette fois, il faut simplement accuser le temps qui passe… En clair le passage à la retraite de nos plus formidables piliers : Dominique Anne et Alain souhaitent passer la main. Ils continuent de nous aider ponctuellement mais le précieux soutien d’EMLyon ainsi que la bonne fée Elisabeth disparaissent eux bel et bien. Pour ne rien arranger, Bernard avait également quitté le navire quelques années plus tôt pour embarquer sur de nouveaux projets…. Mon Dieu, tous ces départs ! La revue peut-elle survivre à cette hécatombe ?

Bien sûr que oui, mais à condition de faire un 2ème pivôt !

Chapitre 4 – Et maintenant ?

Personnellement, je suis convaincue que la plus grande force d’un projet entrepreneurial, c’est son équipe. Dans notre cas, elle se réorganise et se renforce. Je suis heureuse donc de vous présenter notre comité de rédaction renouvelé. Vous aurez j’espère le temps de rencontrer les membres qui sont présents ce soir. Vous excuserez ceux qui ne pouvaient venir de loin, du Québec, de Belgique ou de régions éloignées en France.

L’équipe fonctionne de manière collégiale. Tout le monde est invité au comité de rédaction trimestriel qui est l’instance de décision centrale de la revue. Le comité a désormais élu domicile dans les locaux de Cairn que je remercie chaleureusement ici.

L’adresse est encore une fois très porteuse de sens. Edouard Lockroy n’est pas général, mais son engagement politique au sein de la Commune de Paris puis du parti radical socialiste font de lui une figure de proue de la 3ème république. Il a particulièrement contribué à l’expansion de la marine française puis en tant que ministre du commerce de l’industrie défendu activement l’édification au départ très contestée de la tour Eiffel. Sachant ce qu’elle est devenue pour la France, c’est un sacré modèle pour la revue !

Vous pouvez constater qu’il existe plusieurs sous-groupes correspondant à différents domaines de compétences bien utiles pour organiser ce fameux dialogue entre la recherche et la pratique qui constitue la vocation de la revue. Vous reconnaissez les fondateurs que je ne remercierai jamais assez d’avoir créé un pareil bébé et de nous l’avoir transmis. Quelle responsabilité ! La rédaction en chef est chargée de la stratégie, des évolutions numériques, du flux des soumissions régulières et de la finalisation des numéros. Les membres du comité scientifique contribuent quant à eux à l’édition des numéros thématiques et aux relectures académiques. L’innovation de cette année est liée au nombre des experts professionnels qui vont aussi contribuer aux relectures mais cette fois sous l’angle de l’intérêt pour les praticiens et qui sont également les ambassadeurs de la revue dans le monde professionnel.

Nos défis sont simples à énoncer, peut-être moins faciles à résoudre. Mais je compte bien sur vous tous ce soir pour nous aider !

Notre vocation est de nouer toujours plus de liens entre chercheurs et professionnels dans le but de continuer d’apprendre ensemble et de documenter tous ces apprentissages. Quatre défis principaux nous attendent.

  • Faire lire et écrire davantage de professionnels sans décourager les chercheurs de publier dans la revue.
  • Pérenniser le financement de la revue pour continuer d’exister
  • Utiliser la transition numérique pour déployer nos contenus : plateforme de soumission, site avec blog, podcasts…
  • S’internationaliser sans perdre le lectorat francophone. 

Tout cela nécessite des idées mais surtout de l’engagement. J’espère que nous allons pouvoir continuer le chemin afin de planter tous ces drapeaux ensemble !